Pourtant, votre projet dépend de cette première étape ! Sachez quoi vendre, à qui, pourquoi et comment, grâce au sondage ou au groupe de discussion. Avant de vendre, demandez l’opinion de vos clients potentiels : que pensent-ils de vos avantages, quel prix seraient-ils prêts à payer ? Cette réflexion constituera les fondations de votre entreprise.
Nombreux sont les entrepreneurs qui se lancent sans plan d’affaires… C’est comme s’ils partaient sur la route sans GPS, les yeux fermés ! Peu importe qu’il soit bref ou détaillé, ce plan de match établira vos buts et vos échéances, pour vous faire économiser temps et argent. Il sera à la fois votre point de ralliement et votre outil de mesure des progrès et des efforts.
La première question à vous poser est : partagez-vous la même vision de cette entreprise ? Les conditions de travail et le rôle de chacun en dépendront. Par le fait même, évaluez si vous êtes complémentaires ou si vous détenez les mêmes compétences. Envisagez aussi la convention d’actionnaires, car elle scellera les tenants et les aboutissants de votre collaboration.
Le lancement d’une entreprise est emballant : vous sentez que vous pouvez déplacer des montagnes ! Pourtant, il est périlleux de s’éparpiller… Misez, au contraire, sur votre produit ou votre service le plus demandé. Concentrez vos efforts sur celui-ci, et votre discours de vente sera plus cohérent. Vous verrez qu’inévitablement, vous vendrez plus rapidement!
Toute entreprise s’adresse à une clientèle de particuliers ou d’entreprises – rarement les deux. Autrement dit, si vous visez tout le monde, vous ne visez personne ! Pour choisir entre ces deux types de clients potentiels, ciblez lesquels consommeront le plus. Grâce à ce portrait clair, vous saurez en faire une liste exhaustive, et dès lors, vos efforts de vente seront réellement prometteurs.
En vous lançant en affaires, vous devez changer votre perspective. Plusieurs entrepreneurs vantent les qualités de leurs produits ou services, ou encore leurs compétences, pour conclure une vente. Erreur ! Vos clients sont à la recherche d’une solution. Présentez-leur vos avantages, montrez-leur que vous comprenez leurs préoccupations, que vous pouvez les aider.
Un réflexe très courant chez le nouvel entrepreneur est de proposer un prix plus bas que ses concurrents tout en pensant l’augmenter par la suite. Ce n’est qu’ensuite qu’on réalise qu’il est plus difficile de justifier une hausse des tarifs plutôt que de fixer le bon prix au départ. De plus, un prix moins élevé donne souvent l’impression que la qualité est moindre.
Ne minimisez pas l’impact de la visibilité sur le Web ! Son potentiel marketing est très impressionnant. Par exemple, les applications publicitaires des plateformes de médias sociaux permettent de cibler des segments extrêmement précis, et ce, pour un coût moindre qu’en contexte traditionnel. Cette méthode est efficace, et elle peut être hautement rentable.
Trop d’entrepreneurs négligent d’effectuer des projections financières et minimisent le capital nécessaire pour se lancer. Évaluez les coûts reliés à vos objectifs d’affaires et aux liquidités à prévoir en cours de développement. Commencez par les 12 premiers mois, pour avoir un topo clair de vos besoins ; n’oubliez pas que cette préparation peut aider à obtenir du financement.
Les fonds d’exploitation ne doivent pas servir à acheter des actifs à long terme, ils doivent au contraire servir à éviter les manques de liquidités et soutenir le fonds de roulement. En matière d’équipement et de machinerie, optez pour le prêt commercial avec une période de remboursement égale à la durée de vie de l’actif. Connaissez-vous les différents prêts offerts ?
Un bon entrepreneur sait être pragmatique ! Gardez les deux pieds sur terre, pour éviter les mauvaises surprises. Ainsi, au regard de vos estimations, prévoyez des dépenses supérieures et des ventes inférieures. Ne pas être exagérément optimiste ne veut pas dire que l’on est pessimiste… Soyez réaliste, et votre objectif n’en sera que plus atteignable.
Pourquoi hésite-t-on à déléguer des tâches ? On se lance pourtant en affaires pour faire ce que l’on aime. Donc, sous-traitez sans peur, et appliquez-vous à produire et à vendre davantage vos produits ou services. Par contre, assurez-vous que votre taux horaire est plus élevé que celui de vos différents sous-traitants (adjoint, technicien en tenue de livres, graphiste, etc.).
Combien d’entrepreneurs reconnus ont échoué au premier essai ? Pensez à tous ceux qui se sont relevés en ayant compris leurs erreurs et amélioré ce qui n’a pas fonctionné. Si vous butez contre un défi particulier, saisissez l’occasion. Au Québec, où la culture entrepreneuriale est en riche croissance, des centaines de conseillers sont disponibles pour vous accompagner.